Nom : Vétérini
Prénom : Viorel
Surnom : Le Régent Viorel (il est rare qu’on utilise son nom, il n’aime pas ça)
Âge : Dit avoir 35 ans
Race : Tout porte à croire qu’il est humain
Clan : Gouvernement
Rang : Régent
Description physique :
Le Régent Viorel (il préfère être appelé par son prénom) est un bel homme, grand (il mesure un peu plus d'un mètre quatre-vingt), les cheveux longs et noirs tout comme ses yeux, le visage parfaitement lisse, il donne une impression de froide beauté. En cela, il est souvent comparé à Abel, le dirigeant de Zion. Cependant, contrairement au sieur Zerach, il est vêtu de façon sobre, toujours du noir pour le côté fonctionnel et passe partout et souvent des costumes, une habitude dont il n’a pu et n’a pas vraiment voulu se défaire. Ses yeux, qui donnent à ses interlocuteurs la désagréable sensation qu’il regarde toujours un point situé au fond de leur crâne, sont soulignés d’un discret trait de crayon. Il se dégage de lui quelque chose de royal, quelque chose qui fait que les gens l’écoutent quand il parle, qui fait qu’il à l’air à l’aise partout quand bien même il se trouverait au milieu du Karyukai, bien qu’il soit plus probable qu’on le rencontre à l’opéra ou dans le jardin botanique.
Description caractérielle :
Viorel est un homme calme, d’une patience infinie, un fin diplomate qui maintenait l’équilibre précaire entre l’Amariah et Zion. D’aucuns le trouvent mou, sans bien sûr oser le lui dire en face. Ils ne comprennent pas qu’il tolère ces deux groupes, qui égalent presque le gouvernement de leur puissance. Mais le Régent fonctionne d’une façon bien particulière, sa principale obsession est la cité et l’Amariah tout comme Zion sont bénéfiques à l’ensemble. Les premiers nourrissent l’âme du peuple, leur donne l’espoir, les seconds du travail et…et bien, les gens ont parfois besoin de divertissement. Cependant, s’il donne une impression de nonchalance, voire de naïveté vis-à-vis de la situation de la ville, ce n’est qu’une apparence. Viorel n’est pas un dirigeant faible, ils sait avoir recours à des moyens musclés lorsque la situation l’exige, bien qu’il préfère le plus souvent avoir recours à la parole pour désamorcer une situation, il est maître dans l’art de glisser les pires menaces dans les phrases les plus anodines. Il possède en outre, son propre service de renseignement et il est dit que pas un soupir ne lui échappe dans la ville. C’est pour lui le seul moyen de garder sous contrôle les deux bombes en puissances que Zion et l’Amariah. A noter qu’il déteste le mot dictateur, il préfère se qualifier de « tyran bénévole »
Style de combat et armement :
Peu de personne peuvent dire avoir vu le Régent se battre, il possède pourtant une salle d’arme privée collée à ses appartements et une belle collection d’armes blanches en tout genre. Bien que peu le sachent (d’ailleurs qui pense que le régent a une famille ?), c’est une tradition familiale chez les Vétérini d’être initiés au combat dès le plus jeune âge, Viorel descend d’une longue lignée de guerriers et il est murmuré dans le milieu qu’il est le joyau de sa famille.
Signes particuliers :
De multiples cicatrices parcourent son corps. Il prend cependant bien soin qu’aucune ne soit visible. Et étant donné que personne ne le voit jamais sans ses costumes…
Histoire :
Les deux hommes se trouvaient installés sur des fauteuils, de part et d’autre d’une table basse, dans le bureau du Régent. Ils venaient de s’installer lorsque quelqu’un toqua à la porte. Celle-ci s’ouvrit, découvrant une employée en tailleur portant un plateau sur laquelle reposait une théière et deux tasses, un superbe service en porcelaine. Elle entra dans la pièce et faillit tout renverser en voyant les deux hommes face à face, le Régent lui sourit gentiment, le sourire de l’autre était plus... amusé, narquois même, de toute façon il a ce sourire pour beaucoup.
« Merci Mademoiselle, nous nous débrouillerons pour le service, posez juste le plateau là et veillez à ce que nous ne soyons plus dérangés. »
La secrétaire du Régent sorti après s’être exécutée, son air incrédule ne la quittant pas jusqu’à ce que la porte soit fermée. Viorel se leva et prit la théière.
« Tu prends du thé, Abel ? En effet, ce service est un original, c’est devenu extrêmement rare à note époque, n’est ce pas ? Il me vient de ma famille… Oui oui, bien sûr, sers toi, le bar est toujours au même endroit. En effet, la secrétaire est nouvelle, les gens ne pensent pas que l’on puisse se voir, ils ne cherchent pas à comprendre comment la ville marche tant qu’elle continue à tourner, la foi en l’administration toute puissante… Non, je ne l’ai pas « joyeusement butinée dans le cadre d’une relation érotico-romantique plus ou moins consentie » comme tu dis. J’ai moi aussi mon image et elle est moins...libre que la tienne. Et puis c’est moins embêtant de faire appel aux services d’une de tes « protégées » que de gérer une relation, ce qui explique ma demande. Le peuple ne veut pas d’un dirigeant volage et je n’ai aucune envie de me marier. Tu penses avoir ce qu’il me faut ? Pas vraiment… J’aurais trop peur de me piquer, puis la cravache te va mieux. Oui, c’est déjà plus approchant. Ca peut être ça, envoies la moi dès que possible que je juge « sur pièce ». En parlant de ça, j’ai appris qu’il y avait de plus en plus de drogue en circulation dans le Karyukai et certains de mes enquêteurs commencent à s’intéresser à l’affaire, tu devrais trouver rapidement le coupable avant que le quartier n’attire plus l’attention qu’il ne le fait. Santé.
Tant que j’y pense, tu m’excuseras pour le questionnaire, simple formalité »
Ven 7 Nov - 22:09